Hylas, prince des sources

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Taille : M
Longueur totale : 18 cm
Longueur de pénétration maximale : 14,4 cm
Diamètre maximum : 4,2 cm
Circonférence au plus large : 13,8 cm
Circonférence moyenne : 13,5 cm
Taille de la base : 12,5 cm x 8,9 cm

Ce modèle est présenté en jaune PV.

Matière : silicone de qualité médicale conforme à la norme ISO 10993-10 pour un usage sûr et hypoallergénique.

Fabriqués en France, réalisés à la commande spécialement pour vous.

En cas de doute sur les caractéristiques idéales pour votre sextoy reportez-vous à la section Comment choisir ?

Veillez à consulter les instructions d’usages et d’entretien.

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105,00 €

  • Dur
  • Moyen
  • Souple
  • M

Histoire

Cela fait longtemps que je t’observe. Je suis restée bien à l’abri dans ma cachette au bout des oliviers, toujours à la limite de ton champ de vision.

Je t’ai vu grandir pendant toutes ces années. Je t’ai observé attentivement, amusée par ton impudeur et tes jeux érotiques. Je me suis lovée entre les roseaux, dévorée par l’envie. Mes mains et mes bras s’étiraient sous la surface à la recherche de ton contact tant désiré.

Une fois, tu t’es approché de moi. Dans l’eau calme, tu n’as vu que ton reflet, mais j’étais là, paralysée par ta présence. Tes mains ont effleuré la surface pour te désaltérer. Tes doigts ont glissé dans mes cheveux. Tu as feint de ne pas me sentir ; ta chaleur s’est répandue dans mon dos jusqu’au creux des reins.

Comme j’ai regretté de ne pas m’être dévoilée à toi aussi simplement que tu étais là, face à moi, nu.

Je me suis cachée au fond de l’onde, emportant ce contact éphémère avec moi. J’ai chéri ce souvenir. Tes doigts sont devenus les miens, jouant sur mon corps avec avidité et volupté.

J’ai commencé à prendre plus de risque pour te voir, délaissant le confort de ma rivière. J’ai traversé les champs chauffés par le soleil, la végétation bruissant entre les oliviers. Je me hissais sous ta fenêtre, retenant avec difficulté des rires d’amusement de te voir dans ton palais étrange et intimidant. Ta rivière était un trou dans la pierre, ta forêt n’est que couleur sur les murs et la brume du matin qui t’enveloppe était de tissu.

Pourtant, je ne me lassais pas de t’observer, toi toujours inconscient de ma présence. Il aurait suffi que je m’approche un peu de toi pour entrer dans ton univers. Je serais devenue celle qui te tient éveillé la nuit, lorsque tes fantasmes oniriques dressent ton sexe sur ton corps de prince.

Tu étais un dieu pour moi.

Et puis, il est venu, celui qu’on disait fils de Zeus. Il t’a envouté, possédé comme aucune autre créature. Je ne pouvais détourner mon regard de vos ébats, brûlants d’une émotion que je n’avais jamais connue. J’imaginais ces caresses qui ne m’étaient pas destinées sur mon corps. J’imaginais ton ardeur glissant entre mes chairs.

Il t’a enlevé un matin, sur son navire, pour une quête folle. Je ne pouvais pas te retenir, alors je t’ai suivi. J’ai fait de la mer mon refuge pour rester près de toi, affrontant les tempêtes et les monstres marins. Tu n’étais jamais seul sur ce navire. Jamais je ne pouvais m’approcher de toi.

J’ai attendu des jours que tes mains glissent dans l’eau pour boire, effleurant comme avant mes cheveux sous la surface. J’aurais glissé hors de l’eau pour enfin me presser contre toi et m’offrir à toi… mais tu ne bois pas de cette eau-là.

Là, j’ai désespéré de retrouver ta présence comme avant, pleuré de te sentir si loin de moi.

Un matin, tu as quitté cette forteresse de bois qui nous séparait. Mon cœur s’est emballé de te voir t’éloigner enfin de ceux qui se dressait entre nous. Je suis remontée par la cascade pendant que tu trouvais un chemin au cœur de la forêt. Je nous ai revus, ces étés lointains, lorsque tu cherchais la fraîcheur des arbres après une journée torride.

J’ai suivi le cours du ruisseau jusqu’à la source. Nous nous sommes retrouvés, enfin.

Je t’ai regardé porter tes mains dans l’eau douce et claire.

J’ai nagé jusqu’à toi entre les roseaux et les nénuphars. Mes doigts se sont glissés entre les tiens. Tu as semblé surpris. J’ai émergé de l’eau, soulagée de nous voir réunis.

Tu n’as pas dit un mot. Tu as souri.

Je ne voulais pas que ce moment finisse. J’ai tiré doucement sur ton bras.

Tu n’as pas résisté et plongé avec moi. J’ai enlacé ton corps. Mon royaume est devenu le tien, tourbillon infini de nos désirs assouvis, alors que je les entends qui cri ton nom, Hylas, fils de Théodamas.